Sunday, March 4, 2018

Nuit Blanche 2018


La dernière fois que je suis allé à la nuit blanche de Montréal, c’était avec une fille qui ne voulait pas encore s’admettre qu’elle m’aimait et qui pourtant flattait ma cuisse en mangeant de la poutine à 4AM.  C’était un moment magique car j’étais à découvrir que je l’aimais.  Étrangement, c’était quelques semaines plus tôt que je l’embrassais pour la première fois — très cheesy le jour de la St-Valentin — en dansant sur du Cohen et c’est six ans plus tard que je me trouve en larmes à écouter du Cohen le soir de la nuit blanche, seul.  Seul depuis des années.  Seul malgré notre amour que nous n'avons su consommer.

Qu’est-ce qui a changé?  Rien, sauf moi qui de mois en mois, d’année en année s’est enfermé derrière mon alcoolisme et mes murs pour ne pu participer à ce jeu haut en risque qu’est l’amour.  Est-ce que je la blâme elle?  Tout l’inverse: elle était — et est! — parfaite pour moi.  On a juste pas fitté. Juste pas fitté.  Et depuis je n’ai juste pas voulu essayer — vraiment! — de fitter avec quelqu’un d’autre.  Je devrais, mais je ne le fais pas.

Je devrais arrêter de boire, mais je ne le fais pas. 

Je devrais faire mon yoga, mais je ne le fais pas.

Je devrais aller à d’autres nuits blanches, mais je ne le fais pas.

Je devrais.  Je ne le fais pas.

Je devrais lui dire que je l’aime.   Je ne le fais pas.

Je devrais lui dire que son amitié, bien que si belle, me fait mal.  Je ne le fais pas.

Je devrais lui dire qu’elle me rappelle tellement celle que j’ai tellement aimé.  Je ne le fais pas.

Je devrais tellement laissé aller celle que j’ai aimé toute sa vie et que j’aimerai toute la mienne.  Je ne le fais pas.

Je devrais.  Je ne le fais pas.

Je devrais.  Je ne le fais toujours pas.

Un jour je ferai ce que je devrais.  Mais aujourd’hui, je ne le fais pas. 

Ce soir c'est la nuit blanche à Montréal.  Mais je n'y vais pas.  

J'oublie laquelle de mes blessures m'empêche d'y aller.

Sunday, April 24, 2016

Un voyage, ça se prépare... un peu.

Il y a des lunes et des révolutions autour du soleil que j'ai écrit sur ce blogue.  Il se ravivera sous peu pour commémorer un voyage anodin dans les états unis de cette Amérique qui est mon continent natal.  J'irais voir le pays d'Obama avant qu'il ne change en celui de Clinton-bis ou malheureusement en celui de Trump.  Aussi bien en profiter!  Un petit voyage au centre du pays qui sera relaté ici car ce sera une tournée kitch avec une thématique que je vous laisserai deviner.

Au plaisir de vous écrire bientôt de chez nos voisins du sud.

Sunday, May 12, 2013

Bonne fête des mères


Ne lui dites pas, mais quand je regarde ma soeur, je vois ma mère. Toute femme qu'elle est : belle, confiante, généreuse et aimante. Elle nous reçoit chez elle et ne manque aucune chance de nous gâter de tous ces petits plaisirs qu'on aime tant: un bon café, un délicieux repas, un gros câlin et le plus beau de tous les sourires.  Je la vois s'occuper de ses enfants et ça me transporte à chaque fois dans mon enfance et me rappèle comment ma mère s'occupait de nous.  Et nous les hommes on est tous là à s'amuser, parce que ça nous fait chaud au coeur et parce que nous donner ainsi en spectacle fait briller les yeux de ces femmes qui sont mères dans nos vies.  Je vous aime et ce n'est pas plus tard qu'hier que j'ai eu le privilège d'un moment à vos côtés.  Bonne fête des mères!

Sunday, May 5, 2013

Neltharion, Destroyer of the Left Leg

Construire un design de tatou, c'est un peu comme construire une histoire.  Une histoire qui sera contée à répétition à chaque fois que des curieux vous demanderont "c'est quoi ce tatou?".

Pour ma part, j'aime avoir une belle longue histoire à conter.  J'ai peine à imaginer les gens qui n'ont qu'à dire "heu ben j'étais avec des chums pis on a vu une shop pis j'ai pris ça du catalogue".   Ça doit tellement souvent être suivi de "j'ai hâte de le faire recouvrir".

Je n'ai jamais regretté mes tatous.  Aucun ne proviennent d'un catalogue, même si l'un d'eux si retrouve maintenant (à mon grand désespoir!).  Mon concept gauche/droit de mes dragons, j'en suis très fier et mon tatoueur l'a très solidement exécuté.

Ma prochaine grande histoire est celle d'un combat féroce d'un dragon nommé Neltharion qui, pris d'une folie et d'une haine sans bornes, s'attaque à un royaume.  De braves chevaliers sortiront du château (le devant de ma jambe) pour affronter le monstre à gueule béante (sur mon genou) alors que des archers feront des efforts en vain pour percer son armure de fer (à partir de mon mollet).

Dany, mon tatoueur, devra être créatif avec la fumée pour découper la pièce et lui faire prendre de la grandeur... d'autant plus que je lui réserve un challenge car dans la fumée je veux y voir l'illusion d'un autre dragon, Singradosa, la consorte de Malygos, qui a été tuée par Neltharion alors que ce dernier trahissait la race des dragons en utilisant les pouvoirs du Dragon Soul contre eux.  Et c'est surtout cette histoire que j'ai hâte de conter, celle qui ajoute de la profondeur à la pièce.

J'ai joué à World of Warcraft pendant sept ans et ce que j'ai le plus aimé de ce jeu, c'est la superbe histoire des dragons qui s'y retrouve.  Je ne joue plus à WoW, mais son histoire des dragons m'inspire encore.

Ça fait quelques années que je prépare mentalement mes tatous sur mes jambes.  Celui de la jambe gauche débute le 2 juin prochain.  La jambe droite...  peut-être un jour.  On verra bien si mon idée se concrétise pleinement.  En tout cas, on ne pourra pas dire que je l'ai pris d'un catalogue celui-là, même si dix millions de joueurs de WoW pourront tous aisément dire: OMG, DW!!  /cheers

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À titre préparatoire, tant pour placer le tatou que pour m'assurer que j'aimerais ça, je l'ai dessiné au stylo sur ma jambe.   Voici les résultats de l'esquisse, en avant-première.  J'ai eu confirmation que la pièce était prête quand j'ai été brièvement peiné de la nettoyer de ma jambe.  Let's go Dany, je suis prêt!!!







Et voilà ce que ça donne au total:



Voici les chevaliers qui sortiront du château en avant du tibia.  Que de détails!



J'ai tellement hâte.  :)

Bien sûr, tout comme pour les manches, il y aura photo et vidéo pour illustrer la création de la pièce.

À+

Monday, November 28, 2011

La fin du défi n'est que le début de mon yoga


60 cours en (moins que) 60 jours.  Le défi qui porte bien son nom est maintenant terminé.  La promesse est que le défi 60-jours va changer la vie du challenger.  J'ai assumé qu'ils voulaient parler de la façon dont le Bikram a tendance à influencer la sphère physique.  Je m'attendais qu'en entreprenant un défi de faire 90 minutes de yoga chaud tous les jours pendant 30 et puis 60 jours, que je verrais un changement physique notoire.   On parle d'ajouter 90 minutes d'exercice À TOUS LES JOURS, dans une salle qui s'approche plus d'un sauna que d'une salle d'exercice.  

C'est quand même tout un ajout à un horaire.  Pour le faire, j'ai dû arrêter ma course car c'était trop.  Je courais 30 min, 4 fois par semaine.  Combo course et yoga avant le challenge:  480 minutes d'exercices.  Seul le yoga: 630 minutes.  C'est donc 2.5 heures d'exercice par semaine que j'ajoute, en plus d'une séance de badminton. 

Est-ce que les changements physiques ont été notoires?  Pas du tout.  J'ai même pris quelques livres au passage.  Suis-je déçu?  Pas mal, oui.  

Cependant, les changements physiques ont quand même eu lieu.  Mes allergies sont disparues.   Mon asthme est sous contrôle sans médicaments.  Mon corps ne tolère plus qu'un café par jour, je dors mieux, je récupère plus rapidement, tout mon corps a gagné de la flexibilité, plus précisément mon dos, et mes genoux sont beaucoup plus solides.  Juste ça, ça en valait la peine, mais ce n'est pas tout.

Les plus grands changements sont dans ma tête.  À me pousser à travers chaque cours, à me pousser à travers chaque posture, j'ai appris que je pouvais vivre paisiblement dans l'inconfort.  J'ai appris que je pouvais me pousser à travers tous les moments où ma tête m'a dit: t'en a fait assez.  J'ai appris la différence entre la limite atteinte et l'inconfort de l'exercice.  

J'ai réappris à me connaître.  Si y'a une seule bonne raison de faire le défi, c'est bien celle-là.

Merci à l'équipe de Bikram Yoga TMR: vous êtes super. 

Maintenant que le défi est terminé, je retourne à mon rythme plus léger de Bikram (4-5 fois/semaine) et je me prépare tranquillement à mon prochain défi: un triathlon-sprint dans plusieurs mois.  Premier pas: la nage.  Je vous tiendrai au courant des développements.  

What a long strange trip this last year has been.  Loving it!

Tuesday, November 8, 2011

À l'approche de la quarantaine

Aujourd'hui, j'approche de la quarantaine.  Oui, en âge, mais c'est du yoga dont je parlais.  Pour ceux qui ne le savent pas, j'ai converti mon défi-30-jours en défi-60-jours, donc 60 classes en 60 jours.  Mon 39è cours a été un des plus difficiles.  Je me serais roulé en boule dans un coin et j'aurais dormi.  Je n'avais pas d'équilibre, mes jambes me faisaient mal et j'ai même tombé hors posture dans le Toe Stand, me faisant mal à un muscle abdominal au passage... et c'est l'ensemble de tout ça, qui a mené à ma chute, qui m'a permis d'identifier comment je me faisais mal à la "côte"!  Rien n'arrive pour rien on dirait, sauf peut-être ce blogue.

J'avais de temps à autres mal à une côte flottante pendant les exercices au sol.   Ça se produisait toujours les jours où les postures debout allaient bien et où je me permettais de vraiment pousser mes limites debout, surtout en essayant le Toe Stand, qui est un peu hors limite pour mes pieds/chevilles/hanches en ce moment, un objectif à atteindre.  En tombant hier, un muscle a réagi vivement, soit le transversus abdominis qui passe en dessous de la côte et c'est lui! le petit maudit qui me fait mal quand je me pousse! Maintenant que le coupable est trouvé, je vais pouvoir le travailler.  :)

Ce soir, c'est donc mon 40è au yoga.  Quand le 60è sera fait, je vous en parlerai plus en détail... et je reviendrai plus à la vocation de ce blogue, soit de parler de mes trucs culturels.   Je vous glisse cependant que j'ai revu Australian Pink Floyd et Martin Petit, tous deux excellents.  

En attendant, avec tout ce yoga et mon horaire qui n'est pas moins chargé qu'avant, j'ai comme l'impression de vivre dans une machine à accélérer le temps.  Déjà novembre et demain nous serons probablement en décembre...

À bientôt.  Namaste.

Image prise du site http://www.bikramyoga.com/

Wednesday, October 5, 2011

Le défi 30 jours - #5

La pose dont je suis le plus fier aujourd'hui est clairement celle du chameau, l'ustrasana. Pour la première fois depuis que je fais le Bikram, j'ai réussi à aller dans la posture complète pour les deux sets. C'était la posture qui me challengeait le plus. Bien évidement, son opposée, la pose du lapin, la sasangasana, est maintenant rendue difficile! Oh well, toujours quelque chose à travailler, c'est ce qui fait la beauté du yoga. La quête n'est jamais terminée car elle change à chaque jour.

Lea m'avait dit: tu vas voir, à un moment donné le challenge devient tout ta vie, il prend toute la place. Je peux très bien l'imaginer: je le fais, je l'écris et puisque plusieurs sont au courant, je le conte souvent! Il y a plus aussi: c'est que la passion s'alimentant à chaque jour, elle grandit vite! Très plaisant!

J'ai déjà hâte à demain. Je sens même que je tenterai un doublé avant la fin du mois... entk, peut-être! Je suis curieux de voir comment ça se passerait.

À demain!