Quelques semaines plutôt mouvementées! J'ai eu un temps complètement fou au bureau pour mettre en place notre nouveau site web. Personnellement, je trouve le tout un beau succès vu nos contraintes budgétaires et temporelles, alors je suis plutôt heureux. Pendant cette période de trois semaines, je me suis tappé quelques spectacles et quelques films... en fait, trois de chaque si l'un compte!
J'ai débuté le tout par un concert gratuit de Bernard Adamus qui se présentait à Pointe-aux-Trembles à quelque part -- j'avais le grand luxe d'être conduit par un ami toute la soirée, alors croyez moi que je ne portais pas du tout attention! J'aime Adamus en album et je le compare à un combo de Plume Latraverse et Dédé Fortin, ou comme certaines le disent, à George Thorogood en français. Je n'avais vraiment pas de grande anticipation de son spectacle live. Oh que je me trompais! La performance a été excellente et donnée par des artistes très talentueux. Le son et les chansons se rapprochaient de ce qui est sur le CD sans nécessairement se laisser restreindre par un moule créatif rigide. Le spectacle fût plutôt bref -- par manque de répertoire -- mais même si on en aurait redemandé, on se sentait rassasié.
Le lendemain d'Adamus se présentait ma première pièce de mon abonnement au TNM de cette année. Pour l'occasion, le TNM et le Théâtre Maisonneuve avaient invité une compagnie théâtrale italienne (coproduction de Teatri Uniti / Piccolo Teatro - Théâtre de l'europe) à venir présenter sur scène québécoise la Trilogia della villeggiatura. Je vous dit d'emblée que je parle l'italien et que j'étais plutôt excité à l'idée de voir ma première pièce en italien. Je vous dit aussi d'emblée que je n'ai RIEN compris. C'est qu'ils sont fous ces italiens: ils parlent à 12,000 km/h! Je comprenais une phrase sur 10. Heureusement, la pièce était surtitrée, mais au rythme où les acteurs allaient, c'était difficile à suivre pour les gens qui comme moi essayaient de comprendre les paroles. La pièce était intéressante, sans plus, dans son histoire, mais elle était d'une beauté grandiose. Les décors étaient superbes et on ne peut vraiment pas dire que les italiens et les italiennes sont laids... vraiment pas! Je préfère la salle du TNM à celle du Théâtre Maisonneuve, qui hébergeait la compagnie, mais notre placement dans celle-ci était impeccable. Je me croise les doigts que l'expérience sera refaite dans les années à venir.
Après quelques semaines de travail, j'ai pris congé pendant quelques jours. J'en ai profité pour voir trois films et une pièce! J'ai débuté le tout par un doublé cinématographique avec mon amie Martine. Nous avons vu The Town de Ben Affleck et Life As We Know It de Greg Berlanti.
The Town est une histoire fictive basée sur la réalité que Charlestown est la ville américaine ayant donné naissance au plus grand nombre de braqueurs de banque (faits donnés par le film, non vérifiés). Je pensais en voyant le film que c'était la première réalisation de Ben Affleck, mais vérification faite, il a aussi réalisé le très bon Gone Baby Gone et deux courts-métrage. Il est talentueux ce mec, car c'est aussi lui qui a écrit ces deux films ainsi que Good Will Hunting. En plus, il est vachement beau. Il a tout pour faire chier, quoi!
Je vous résume The Town ainsi: excellent film! Ce n'est pas le genre de film qui refait le monde du cinéma (Citizen Kane, The Matrix), mais c'est le genre de film qui vous embarque pendant deux heures et vous diverti à fond. C'est aussi le genre de film à revoir. Je vous le recommande grandement.
Life As We Know It est une comédie romantique... c'est presque tout dire. C'est prévisible, c'est un brin cheezy, mais c'est bon et ça livre la marchandise d'humour et de romantisme. L'histoire est fort simple: parrain et marraine se retrouvent parents de la douce Sophie suite à la mort accidentelle de leurs amis, ses parents biologiques. Sophie n'a qu'un an et les nouveaux parents n'ont qu'elle en commun. Vous pouvez voir le reste de l'histoire venir des miles à la ronde, mais si cette histoire est classique, c'est parce qu'elle est bonne! Un beau film diverstissant, pas très artistique, mais plaisant. Mon highlight: Katherine Heigl et son masque de chat. Oh la la. C'est difficile à croire que j'ai pu me souvenir de d'autre chose de ce film. Smitten kitten! J'ai eu beau chercher une photo, rien à y faire.
Tané de lire à date? Endurez, il m'en reste encore deux autres!
Ce samedi, c'était l'Opéra de Quat'sous au TNM. J'étais plutôt heureux d'être de retour dans "ma salle". Je ne savais pas trop quoi anticiper de la pièce, n'ayant rien entendu d'elle auparavant. Le titre aurait dû me dire que c'était une pièce chantée. Je n'aime pas les pièces chantées surtout lorsque le casting est fait en conséquence des acteurs et non des chanteurs. Paul Savoix et Danielle Proulx sont des acteurs que j'aime voir jouer, mais les entendre chanter... pas vraiment, non. Quand les personnages n'étaient pas occupés à me casser les oreilles avec leurs chants plates, ils étaient occupés à me tapper sur les nerfs en s'engueulant et en se traitant de noms. C'est quand au juste que l'insulte est devenu un divertissement? J'ai pris mon mal en patience, ne voulant pas quitter la salle pour ne pas insulter les acteurs. J'ai attendu et attendu et attendu. Le temps était très looooooooong. Et puis soudainement, le rideau et tombé et mon calvaire était fini. 1h30m et nous n'en étions qu'à l'entracte! Quelqu'un aurait crié AU FEU! que je n'aurais quitté plus rapidement la salle. Les trois bons points de la pièce: décors intéressants, pièce musicale d'introduction que j'ai bien aimée et Anne-Marie Levasseur. Cette demoiselle m'a éblouis dans la pièce: elle comptait parmi les acteurs *et* les musiciens. Comme si ce n'était pas assez, je l'ai vu et entendu jouer du cor, de la tambourine, du xylophone et de l'accordéon. Certaines personnes ont juste trop de talent ont dirait!
Je termine le tout en vous parlant d'Incendies de Denis Villeneuve. Wow. Percutant. Excellent. Mon commentaire à la fin du film: c'est donc beau la religion. Le film parle beaucoup de la merveille de la guerre religieuse, les chrétiens tuant les musulmans et vice-versa. Ça m'épate toujours de voir comment une si belle chose que la foi peut être pervertie par la religion. Anyway, le film est un régal cinématographique et je vous le recommande grandement. Ce n'est pas un film facile, loin de là. Hier, je me disais content de l'avoir vu mais que je ne le reverrais que dans des circonstances particulières. Aujourd'hui, j'ai presque le goût d'aller le revoir pour pouvoir l'apprécier de nouveau. À voir et si vous le faites, essayez de me capter le message à Leonard Cohen dans les crédits et de me l'écrire ici svp, car j'en ai lu que le début!
Désolé -- ce fût un trois semaines bien remplies!
J'ai débuté le tout par un concert gratuit de Bernard Adamus qui se présentait à Pointe-aux-Trembles à quelque part -- j'avais le grand luxe d'être conduit par un ami toute la soirée, alors croyez moi que je ne portais pas du tout attention! J'aime Adamus en album et je le compare à un combo de Plume Latraverse et Dédé Fortin, ou comme certaines le disent, à George Thorogood en français. Je n'avais vraiment pas de grande anticipation de son spectacle live. Oh que je me trompais! La performance a été excellente et donnée par des artistes très talentueux. Le son et les chansons se rapprochaient de ce qui est sur le CD sans nécessairement se laisser restreindre par un moule créatif rigide. Le spectacle fût plutôt bref -- par manque de répertoire -- mais même si on en aurait redemandé, on se sentait rassasié.
Le lendemain d'Adamus se présentait ma première pièce de mon abonnement au TNM de cette année. Pour l'occasion, le TNM et le Théâtre Maisonneuve avaient invité une compagnie théâtrale italienne (coproduction de Teatri Uniti / Piccolo Teatro - Théâtre de l'europe) à venir présenter sur scène québécoise la Trilogia della villeggiatura. Je vous dit d'emblée que je parle l'italien et que j'étais plutôt excité à l'idée de voir ma première pièce en italien. Je vous dit aussi d'emblée que je n'ai RIEN compris. C'est qu'ils sont fous ces italiens: ils parlent à 12,000 km/h! Je comprenais une phrase sur 10. Heureusement, la pièce était surtitrée, mais au rythme où les acteurs allaient, c'était difficile à suivre pour les gens qui comme moi essayaient de comprendre les paroles. La pièce était intéressante, sans plus, dans son histoire, mais elle était d'une beauté grandiose. Les décors étaient superbes et on ne peut vraiment pas dire que les italiens et les italiennes sont laids... vraiment pas! Je préfère la salle du TNM à celle du Théâtre Maisonneuve, qui hébergeait la compagnie, mais notre placement dans celle-ci était impeccable. Je me croise les doigts que l'expérience sera refaite dans les années à venir.
Après quelques semaines de travail, j'ai pris congé pendant quelques jours. J'en ai profité pour voir trois films et une pièce! J'ai débuté le tout par un doublé cinématographique avec mon amie Martine. Nous avons vu The Town de Ben Affleck et Life As We Know It de Greg Berlanti.
The Town est une histoire fictive basée sur la réalité que Charlestown est la ville américaine ayant donné naissance au plus grand nombre de braqueurs de banque (faits donnés par le film, non vérifiés). Je pensais en voyant le film que c'était la première réalisation de Ben Affleck, mais vérification faite, il a aussi réalisé le très bon Gone Baby Gone et deux courts-métrage. Il est talentueux ce mec, car c'est aussi lui qui a écrit ces deux films ainsi que Good Will Hunting. En plus, il est vachement beau. Il a tout pour faire chier, quoi!
Je vous résume The Town ainsi: excellent film! Ce n'est pas le genre de film qui refait le monde du cinéma (Citizen Kane, The Matrix), mais c'est le genre de film qui vous embarque pendant deux heures et vous diverti à fond. C'est aussi le genre de film à revoir. Je vous le recommande grandement.
Life As We Know It est une comédie romantique... c'est presque tout dire. C'est prévisible, c'est un brin cheezy, mais c'est bon et ça livre la marchandise d'humour et de romantisme. L'histoire est fort simple: parrain et marraine se retrouvent parents de la douce Sophie suite à la mort accidentelle de leurs amis, ses parents biologiques. Sophie n'a qu'un an et les nouveaux parents n'ont qu'elle en commun. Vous pouvez voir le reste de l'histoire venir des miles à la ronde, mais si cette histoire est classique, c'est parce qu'elle est bonne! Un beau film diverstissant, pas très artistique, mais plaisant. Mon highlight: Katherine Heigl et son masque de chat. Oh la la. C'est difficile à croire que j'ai pu me souvenir de d'autre chose de ce film. Smitten kitten! J'ai eu beau chercher une photo, rien à y faire.
Tané de lire à date? Endurez, il m'en reste encore deux autres!
Ce samedi, c'était l'Opéra de Quat'sous au TNM. J'étais plutôt heureux d'être de retour dans "ma salle". Je ne savais pas trop quoi anticiper de la pièce, n'ayant rien entendu d'elle auparavant. Le titre aurait dû me dire que c'était une pièce chantée. Je n'aime pas les pièces chantées surtout lorsque le casting est fait en conséquence des acteurs et non des chanteurs. Paul Savoix et Danielle Proulx sont des acteurs que j'aime voir jouer, mais les entendre chanter... pas vraiment, non. Quand les personnages n'étaient pas occupés à me casser les oreilles avec leurs chants plates, ils étaient occupés à me tapper sur les nerfs en s'engueulant et en se traitant de noms. C'est quand au juste que l'insulte est devenu un divertissement? J'ai pris mon mal en patience, ne voulant pas quitter la salle pour ne pas insulter les acteurs. J'ai attendu et attendu et attendu. Le temps était très looooooooong. Et puis soudainement, le rideau et tombé et mon calvaire était fini. 1h30m et nous n'en étions qu'à l'entracte! Quelqu'un aurait crié AU FEU! que je n'aurais quitté plus rapidement la salle. Les trois bons points de la pièce: décors intéressants, pièce musicale d'introduction que j'ai bien aimée et Anne-Marie Levasseur. Cette demoiselle m'a éblouis dans la pièce: elle comptait parmi les acteurs *et* les musiciens. Comme si ce n'était pas assez, je l'ai vu et entendu jouer du cor, de la tambourine, du xylophone et de l'accordéon. Certaines personnes ont juste trop de talent ont dirait!
Je termine le tout en vous parlant d'Incendies de Denis Villeneuve. Wow. Percutant. Excellent. Mon commentaire à la fin du film: c'est donc beau la religion. Le film parle beaucoup de la merveille de la guerre religieuse, les chrétiens tuant les musulmans et vice-versa. Ça m'épate toujours de voir comment une si belle chose que la foi peut être pervertie par la religion. Anyway, le film est un régal cinématographique et je vous le recommande grandement. Ce n'est pas un film facile, loin de là. Hier, je me disais content de l'avoir vu mais que je ne le reverrais que dans des circonstances particulières. Aujourd'hui, j'ai presque le goût d'aller le revoir pour pouvoir l'apprécier de nouveau. À voir et si vous le faites, essayez de me capter le message à Leonard Cohen dans les crédits et de me l'écrire ici svp, car j'en ai lu que le début!
Désolé -- ce fût un trois semaines bien remplies!