Monday, December 20, 2010

Polytechnique

J'avais du travail à faire, particulièrement de la paperasse corporative. J'ai donc décidé d'écrire: après faire le ménage, l'écriture est ma deuxième forme de procrastination favorite. J'ai l'impression d'accomplir quelque chose tout en remettant à demain ce que j'aurais dû faire aujourd'hui.

Je voulais vous parler du film Polytechnique. Je ne l'ai pas vu au cinéma. Je ne l'ai pas loué. Je l'ai acheté et puis je l'ai laissé prendre la poussière sur mon bureau pendant des mois. J'avais peur de l'écouter. Si si, peur.

Les évènements de la Polytechnique, je les ai vécus de trop près. Pas assez près pour y avoir été, mais assez près pour connaître des gens qui y étaient, pour avoir vécu par tierce personne ce massacre de jeunes gens de mon âge, des gens qui auraient tout aussi bien pu être mes amies.

Je me souviens exactement d'où j'étais ce jour-là, je me souviens de l'impact de la nouvelle à cette époque où l'internet n'existait pas pour nous diffuser le tout en temps réel. Je me souviens des moments de tristesses, je me souviens des deuils. Je me souviens en fait de trop de choses pour avoir peur que ce film ne fasse que remettre de l'huile sur un feu qui s'éteignait à travers les années.

Et imaginez! Je n'ai même pas directement été touché! Oh ce que les familles des victimes ont dû vivre!

Voilà donc quelques semaines, j'ai fini par me dire que c’en était assez de ne pas regarder ce film. Oh wow! Denis Villeneuve a fait un travail superbe. Premièrement, le film débute en annonçant qu'en respect pour les victimes, TOUS les personnages du film sont fictifs. Deuxièmement, il nous permet une autre couche de détachement en nous mettant le film en noir et blanc; la couleur aurait vraiment été trop émotionnelle. Troisièmement, il nous montre ce qu'il a à nous montrer pour nous faire comprendre sa perspective, sans en ajouter, et ça donne un film court, de 1h17min (un très long 1h17min!).

Les actrices et quelques acteurs sont solides. L'édition du film est géniale. La trame sonore brille par son absence: tout aurait été de trop anyway!

Le film m'a marqué. Il m'a aussi permis de me rappeler que bien des choses ont changées depuis. À la fin de tout, quand on réalise tous les dégâts et les répercussions, on ne peut qu'être d'accord avec l'auto-analyse de Marc Lépine: "Tireur Fou". C'était un estie de malade, pardon my French.

Je vous recommande le film. Ce n'est pas un film facile et il restera avec vous pendant un bon moment. C'est un bel exemple de la puissance de la pellicule entre les mains d'une équipe formidable.

Tuesday, October 12, 2010

Quelques semaines mouvementées

Quelques semaines plutôt mouvementées! J'ai eu un temps complètement fou au bureau pour mettre en place notre nouveau site web. Personnellement, je trouve le tout un beau succès vu nos contraintes budgétaires et temporelles, alors je suis plutôt heureux. Pendant cette période de trois semaines, je me suis tappé quelques spectacles et quelques films... en fait, trois de chaque si l'un compte!

J'ai débuté le tout par un concert gratuit de Bernard Adamus qui se présentait à Pointe-aux-Trembles à quelque part -- j'avais le grand luxe d'être conduit par un ami toute la soirée, alors croyez moi que je ne portais pas du tout attention! J'aime Adamus en album et je le compare à un combo de Plume Latraverse et Dédé Fortin, ou comme certaines le disent, à George Thorogood en français. Je n'avais vraiment pas de grande anticipation de son spectacle live. Oh que je me trompais! La performance a été excellente et donnée par des artistes très talentueux. Le son et les chansons se rapprochaient de ce qui est sur le CD sans nécessairement se laisser restreindre par un moule créatif rigide. Le spectacle fût plutôt bref -- par manque de répertoire -- mais même si on en aurait redemandé, on se sentait rassasié.

Le lendemain d'Adamus se présentait ma première pièce de mon abonnement au TNM de cette année. Pour l'occasion, le TNM et le Théâtre Maisonneuve avaient invité une compagnie théâtrale italienne (coproduction de Teatri Uniti / Piccolo Teatro - Théâtre de l'europe) à venir présenter sur scène québécoise la Trilogia della villeggiatura. Je vous dit d'emblée que je parle l'italien et que j'étais plutôt excité à l'idée de voir ma première pièce en italien. Je vous dit aussi d'emblée que je n'ai RIEN compris. C'est qu'ils sont fous ces italiens: ils parlent à 12,000 km/h! Je comprenais une phrase sur 10. Heureusement, la pièce était surtitrée, mais au rythme où les acteurs allaient, c'était difficile à suivre pour les gens qui comme moi essayaient de comprendre les paroles. La pièce était intéressante, sans plus, dans son histoire, mais elle était d'une beauté grandiose. Les décors étaient superbes et on ne peut vraiment pas dire que les italiens et les italiennes sont laids... vraiment pas! Je préfère la salle du TNM à celle du Théâtre Maisonneuve, qui hébergeait la compagnie, mais notre placement dans celle-ci était impeccable. Je me croise les doigts que l'expérience sera refaite dans les années à venir.

Après quelques semaines de travail, j'ai pris congé pendant quelques jours. J'en ai profité pour voir trois films et une pièce! J'ai débuté le tout par un doublé cinématographique avec mon amie Martine. Nous avons vu The Town de Ben Affleck et Life As We Know It de Greg Berlanti.

The Town est une histoire fictive basée sur la réalité que Charlestown est la ville américaine ayant donné naissance au plus grand nombre de braqueurs de banque (faits donnés par le film, non vérifiés). Je pensais en voyant le film que c'était la première réalisation de Ben Affleck, mais vérification faite, il a aussi réalisé le très bon Gone Baby Gone et deux courts-métrage. Il est talentueux ce mec, car c'est aussi lui qui a écrit ces deux films ainsi que Good Will Hunting. En plus, il est vachement beau. Il a tout pour faire chier, quoi!

Je vous résume The Town ainsi: excellent film! Ce n'est pas le genre de film qui refait le monde du cinéma (Citizen Kane, The Matrix), mais c'est le genre de film qui vous embarque pendant deux heures et vous diverti à fond. C'est aussi le genre de film à revoir. Je vous le recommande grandement.

Life As We Know It est une comédie romantique... c'est presque tout dire. C'est prévisible, c'est un brin cheezy, mais c'est bon et ça livre la marchandise d'humour et de romantisme. L'histoire est fort simple: parrain et marraine se retrouvent parents de la douce Sophie suite à la mort accidentelle de leurs amis, ses parents biologiques. Sophie n'a qu'un an et les nouveaux parents n'ont qu'elle en commun. Vous pouvez voir le reste de l'histoire venir des miles à la ronde, mais si cette histoire est classique, c'est parce qu'elle est bonne! Un beau film diverstissant, pas très artistique, mais plaisant. Mon highlight: Katherine Heigl et son masque de chat. Oh la la. C'est difficile à croire que j'ai pu me souvenir de d'autre chose de ce film. Smitten kitten! J'ai eu beau chercher une photo, rien à y faire.

Tané de lire à date? Endurez, il m'en reste encore deux autres!

Ce samedi, c'était l'Opéra de Quat'sous au TNM. J'étais plutôt heureux d'être de retour dans "ma salle". Je ne savais pas trop quoi anticiper de la pièce, n'ayant rien entendu d'elle auparavant. Le titre aurait dû me dire que c'était une pièce chantée. Je n'aime pas les pièces chantées surtout lorsque le casting est fait en conséquence des acteurs et non des chanteurs. Paul Savoix et Danielle Proulx sont des acteurs que j'aime voir jouer, mais les entendre chanter... pas vraiment, non. Quand les personnages n'étaient pas occupés à me casser les oreilles avec leurs chants plates, ils étaient occupés à me tapper sur les nerfs en s'engueulant et en se traitant de noms. C'est quand au juste que l'insulte est devenu un divertissement? J'ai pris mon mal en patience, ne voulant pas quitter la salle pour ne pas insulter les acteurs. J'ai attendu et attendu et attendu. Le temps était très looooooooong. Et puis soudainement, le rideau et tombé et mon calvaire était fini. 1h30m et nous n'en étions qu'à l'entracte! Quelqu'un aurait crié AU FEU! que je n'aurais quitté plus rapidement la salle. Les trois bons points de la pièce: décors intéressants, pièce musicale d'introduction que j'ai bien aimée et Anne-Marie Levasseur. Cette demoiselle m'a éblouis dans la pièce: elle comptait parmi les acteurs *et* les musiciens. Comme si ce n'était pas assez, je l'ai vu et entendu jouer du cor, de la tambourine, du xylophone et de l'accordéon. Certaines personnes ont juste trop de talent ont dirait!

Je termine le tout en vous parlant d'Incendies de Denis Villeneuve. Wow. Percutant. Excellent. Mon commentaire à la fin du film: c'est donc beau la religion. Le film parle beaucoup de la merveille de la guerre religieuse, les chrétiens tuant les musulmans et vice-versa. Ça m'épate toujours de voir comment une si belle chose que la foi peut être pervertie par la religion. Anyway, le film est un régal cinématographique et je vous le recommande grandement. Ce n'est pas un film facile, loin de là. Hier, je me disais content de l'avoir vu mais que je ne le reverrais que dans des circonstances particulières. Aujourd'hui, j'ai presque le goût d'aller le revoir pour pouvoir l'apprécier de nouveau. À voir et si vous le faites, essayez de me capter le message à Leonard Cohen dans les crédits et de me l'écrire ici svp, car j'en ai lu que le début!

Désolé -- ce fût un trois semaines bien remplies!

Friday, September 3, 2010

L'été qui s'achève

L'été est presque fini et les BBQ's seront bientôt remplacés par les spectacles et les pièces, presque l'essentiel de ce qui est discuté dans ce blog. Mon été fût très occupé au boulot, mais il fût aussi rempli de BBQ's, de golf, de promenades et de toutes ces bonnes et belles choses qui font que l'été nous ressource pour une autre année. J'espère en vivre au moins 40 autres comme ça!

Le blog recommence dans le coin du 25 septembre avec ma première pièce de la saison du TNM: la trilogia de la villegiatura, par la compagnie TIFO d'Italie. Ça risque d'être vachement bon... le retour à l'écriture aussi!

À bientôt!

Thursday, June 3, 2010

Sofia Sanchez & Mauro Mongiello

Sofia Sanchez et Mauro Mongiello sont des photographes de mode Argentins qui vivent maintenant à Paris. Ils se sont rencontrés en 1995 et ont été mariés pas très longtemps après, bien qu'ils soient depuis séparés. Ils travaillent toujours ensemble et vous pouvez voir leur portfolio sur le site http://sofiamauro.com.

Leurs clichés sont marquants et détonnent de la photo classique de mode. Les contrastes sont mordants, les couleurs vibrantes. La mode semble prendre seconde place à l'art dans le véhicule d'expression et ça ne la rend que plus forte.

J'ai fait une sélection de quelques photos pour vous, mais je vous invite à aller visionner leur site. Les amateurs de photo n'y perdront pas leur temps.

Ciao!Source: Photo #467 (Mars 2010) & http://sofiamauro.com

Sunday, May 30, 2010

Totem


Combinez une compagnie artistique que j'aimais bien (si, si, c'est le bon temps de verbe) et mon artiste fétiche et vous obtenez Totem du Cirque du Soleil, écrit et mis en scène par Robert Lepage. Le Cirque pour moi, j'en avais eux ma claque il y a de cela quelques spectacles... mais je n'ai su résister aux charmes de Lepage et des belles critiques de mes amis.

Quand j'ai acheté mes billets, je les savais les pires achetables sous le chapiteau. Que voulez-vous? Je voulais avoir voir le Cirque on a budget! J'avais oublié de factoriser que Lepage était un homme de théâtre et non de cirque et qu'ainsi la présentation de son spectacle se ferait principalement pour la foule en avant de la scène... ce que nous n'étions vraiment pas!

Cette mauvaise position a couper beaucoup de charme à la mise en scène. Je n'ai pas vraiment senti Lepage, mais j'ai définitivement senti le Cirque, le vrai de bon Cirque du temps d'Allegria et ça, ça m'a vraiment plu!

Les costumes, la musique, les artistes: superbes. J'ai été tellement stressé dans le spectacle des patineurs que j'ai bien failli quitter la salle et attendre la fin de leur présentation, mais ils étaient trop beaux à voir. Le couple trapézistes: oh la la!

Ce qui m'a encore une fois épaté du Cirque, c'est qu'ils ont réussi à trouver une nouvelle façon de jongler des balles que je n'avais encore jamais vu. Étant moi même jongleur amateur, c'est dans ces prestations là que la magie du cirque quitte la scène pour moi et que je vois en détail toute la beauté du travail et de l'acharnement que ces jeunes gens mettent dans leurs actes.

Mais ceux qui ont vraiment retenu mon attention, ce sont les percussionnistes et leur laboratoire ambulant. Quel rythme, quelle belle musique. Wow!

Je vous recommande vivement d'aller voir ce spectacle... et ne vous payez pas les billets à 60$... ceux à 90$ valent définitivement le coût pour voir non seulement le Cirque, mais Lepage en sus!

Thursday, May 20, 2010

J'apprend plus vite que Chris :)


J'ai passé exactement une journée au chalet. Ça m'a permis de réaliser certaines choses:

1) Je ne suis pas un ermite. Ce qui est plaisant du chalet, c'est de se retrouver dans le calme et la nature et de s'y faire de bonnes bouffes et de gros feux... avec des amis! Seul, même en compagnie de ma chère Aïda, c'est plutôt poche. C'est naturel, c'est calme, les étoiles sont belles pis après une journée tu te dis que, humm, c'est christement solitaire. Ma vie étant déjà solitaire à Montréal, mais plus confortable, j'ai décidé d'y retourner sans plus tarder.

2) Parlant de Montréal, j'ai aussi réalisé que je suis un vrai de vrai citadin. Incluant mon excursion au chalet, j'ai sorti exactement cinq fois de la ville dans la dernière année. J'exclus de ce décompte mes visites à St-Eustache et à Rawdon pour aller voir ma soeur et mes parents. Cinq fois, ça veut dire une visite à Toronto, deux visites à la cabane à sucre, une visite à Laval pour une partie de cartes et une visite à Chateauguay pour une soirée de Guitar Hero. Il me semble avoir un souvenir d'une journée dans le coin de Ste-Julie aussi, mais je me trompe peut-être d'année! Et vous savez quoi? Ça ne me dérange pas pantoute d'avoir tout ce que j'aime à porter de la main!

3) Étant Citadin, je déteste servir de buffet chaud aux millions de bibittes qui volent dans les forêts. Ce qui veut dire que j'ai pris mon mal en patience pendant ma marche de quelques heures ce matin, jouissant presque du grand vent qui m'aidait à garder ma sanité, mais le reste du temps, je l'ai passé à l'intérieur. Vive la nature!

4) J'ai vraiment beaucoup aimé le chalet, le confort que mon ami y a mis et la nature qui l'entoure, j'ai aussi vachement trippé à regarder la lune dans mon téléscope hier, mais Chris McCandless avait raison quand il a écrit "happiness only exists when shared". Contrairement à McCandless cependant, je n'ai pas besoin de m'exclure de la société, ni de la vie.

Je suis donc de retour en ville. Je suis plutôt content de ne pas être allé trop loin... ça aurait été chiant de me sentir ermite après quelques jours de route ou plusieurs heures de vol. J'entends mes voisins marcher, il y a des gens dans le parc et tantôt il y aura foule au resto où j'irai.

La prochaine fois, j'organise ça entre amis ou en famille... peut-être même en amoureux, qui sait encore.

Je vous laisse, j'ai une ville à aller embrasser!

(en passant, la photo c'est du parc en avant de chez moi, pas du chalet... vous voyez pourquoi je voulais revenir, right?!)

Saturday, May 8, 2010

Et Vian! dans la gueule


Je reviens tout juste de voir ma dernière pièce de la saison 2009-2010 du TNM, saison absolument géniale. Félicitations à Mme Pintal pour son excellente direction cette année. Vivement de voir ce que nous réserve 2010-2011.

Cette dernière pièce est Et Vian! dans la gueule selon les textes de Boris Vian, collage et mise en scène par Carl Béchard. Malheureusement, Pierre Lebeau -- que vous pouvez voir dans l'affiche -- a pour des raisons de santé dû céder sa place à Marc Béland. Le défi de M. Béland était grand, un peu trop même. D'amener un texte sur scène met une halte marquée à la magie théâtrale. Ce fut bien dommage. C'était le seul véritable accroc dans la pièce. Tous les acteurs, incluant M. Béland livre la marchandise et cette marchandise elle est disparate dans sa forme, sa tenue et son rythme.

C'était un théâtre bien différent ce soir. Si toutes les pièces étaient ainsi, je ne serais pas fan du théâtre, mais d'en voir une de démarquer de temps à autre offre une expérience nouvelle et plaisante, même si on ne voudrait pas toujours de ce dessert.

Je n'ai pas trop saisi le lien avec Boris Vian cependant. Je connais peu cet artiste décédé il y a 50 ans, mais j'avoue m'être attendu à entendre de ses chansons de bandes enregistrées. De les entendre des acteurs était bien, mais je manquais la culture pour véritablement apprécier leur interprétation.

Somme tout, une belle pièce clôture de l'année.

Thursday, February 4, 2010

Sextett à l'Espace GO

Attention, ce blogue contient des spoilers!

J'ai vu ce soir Sextett de Rémi de Vos à l'Espace GO qui se déclare une comédie érotique. J'ai hésité longtemps avant d'acheter les billets, n'étant pas certain de la portion "érotique". J'ai aussi longtemps débattu: un ou deux billets? Mais qui inviter: une date? Pas très subtile! Un ou une amie? Pas très confortable. Un membre de la famille: inconfortable! J'ai donc opté d'y aller seul.

La portion érotique était minime. En fait, la plus osée s'est passé avec le personnage d'une chienne. Si si, d'une chienne! Je suis TRÈS ouvert d'esprit et de gestes, mais ce qui contient "philie" ne m'attire pas: pédophilie, nécrophilie, ni zoophilie. Franchement, j'étais à 2 minutes de me lever dans la salle pour lancer des bêtises aux acteurs. Heureusement, l'un des personnages de la pièce est venu le faire pour moi. De la putain de zoophilie!

La pièce est d'une platitude incroyable. J'ai ris, mais je n'y ai rien compris, sauf à la toute fin où l'on comprend que finalement la majorité des personnages sont le figment de l'imagination du personnage principal, un genre de flash-back ou de rêve, bref le genre de fin qui ne peut que vous faire dire: DUDE, WTF?!! Archiplate!

Je trouve que nous avons le standing ovation facile au Québec. Eh bien, fièrement, il n'y en a pas eu pour cette pièce. Pas que les acteurs étaient mauvais, tout le contraire, mais le texte était une horreur, la mise en scène aussi! La chienne Walkyrie, jouée par Marie-France Lambert, est superbe. Son costume est très, très beau et aussi légèrement transparent et elle si belle et son personnage est campé très solidement. Le pont entre l'humain et le canin est bien interprété et appliqué artistiquement. Dommage que le contexte d'usage fût si mauvais et, je l'avoue, choquant.

Bref, à éviter. Heureusement, ils nous ont gardé ça court à 1h 15 min.

Le site de la pièce: http://www.espacego.com/sextett.php.